Quelques badges de douilles de direction rencontré début 2017.
On s’est parlé plus tôt cette semaine. On a fixé ce rendez-vous intime. Je n’aurais pas pensé devoir l’attendre aussi longtemps, cela dit ça ne fait que 5 minutes et je suis en avance.
Je suis anxieux, je vais la rencontrer. Ma bouche est pâteuse et collante. Oui, comme le matin en fait. Ma peau est grasse et rouge flamboyant, reflet de la dose de stress que je m’inflige pour cette première rencontre. Pourtant on est là pour passer un bon moment.
Je sue aussi un peu du dos sur cette chaise grise chinée. Je prépare mes mots, mais tout devient flou. Tel un Sisyphe contemporain, je tourne en rond dans ma tête, je panique. Mes doigts tremblent, ma bouche tremble. Je bégaie même dans mes pensées.
Elle arrive ! Je la vois ! Cette interlocutrice anonyme. Cette voix, pourtant si charmante. Et je panique. Je sors de Pôle-Emploi en courant, et jamais plus ne reverrai cette conseillère.
LE ROI-LICHE
« Tuez les… Tous… »
CAIRNE
« Notre mère la terre est proche. »
CHEN
« Pour les miens, la vraie question est: qu’est-ce qui vaut la peine de se battre ? »
CHROMIE
« Est-ce la première fois qu’on se rencontre ? »
EDWIN VANCLEEF
« Personne ne défie impunément la confrérie ! »
GARONA
« Je n’aurais pas de repos avant de m’être libérée de l’emprise de Cho’gall ! »
GUL’DAN
« Votre âme sera à moi ! »
ILLIDAN
« Vous n’êtes pas prêts ! »
JAINA
« Vous crachez sur la pitié ? Alors vous n’en aurez aucune ! »
KAEL’THAS
« Bienvenue dans l’avenir. »
LARDEUR
« … »
MAÏEV
« La justice triomphera !
MALFURION
« La nature se dressera contre vous ! »
MEDIVH
« Très bien. Que le jeu commence. »
MURADIN
« Par ma barbe ! »
SYLVANAS
« Je mérite une mort rapide… »
THRALL
« Pour Marteau du Destin !. »
TYRANDE
« Guerriers de la nuit ! Rassemblez-vous ! »
UTHER
« Nous ne faillirons pas. »
VARIAN
« Je suis Varian, mais aussi Lo’gosh. »
VOL’JIN
« Je représente la Horde ! »
Les deux premières planches d’un projet non terminé et non terminable pour le moment. Peut-être un jour !
Mais le temps s’est trop tiré depuis le commencement et l’histoire ne me correspond plus.
J’étais au pied d’un pêcher géant, avec une batterie d’oie géante à droite et trois petites chèvres à gauche.
Un matin, plus d’eau froide.
Comme on peut le voir dans le menu, j’ai pour ambition d’écrire un roman graphique (ou bande dessinée, graphic novel, comme vous voulez), qui pourrait un jour, être édité sur du vrai papier, pourquoi pas. Je commence tout récemment l’écriture, et je dessine à droite à gauche des trucs, des idées, des pensées, et je vous propose donc une première articulation de ce que pourrait être ce projet.
Ça vous botte ?
Dans les scénarios complexes où il était impossible de déterminer un sexe à la naissance, nous étions femelle ou mâle, imposés dans un monde plutôt manichéen.
Nous n’avons plus ce problème.
Suite à la Seconde Chute Démographique, ils et elles décidèrent d’établir un contrôle total de la procréation, interdisant toutes naissances naturelles par une stérilisation obligatoire et universelle. Les éminences en place parvinrent à créer un corps neutre et asexué fidèle à leur vision d’une société idéale et conditionnée. Alors, ils et elles, disparurent dans cet ultime sacrifice, enterrant avec eux et elles les maux incurables, les inégalités, les injustices, mais aussi le désir et les sentiments.
Nous ne sommes maintenant ni femmes, ni hommes, ni même vraiment vivants. Nous sommes ces Neutres, génétiquement privés de toutes jouissances simples, évoluant sans appétit ni fantasmes.
Petit hommage à David Bowie et son Space Oddity.
J’en ai rêvé une nuit, de cette grosse excavatrice. Elle est donc, à peu près, comme je l’avais imaginé.
Seconde recherche pour l’illustration de la micro-nouvelle de janvier. On parlera de sexe, de genre.
Première recherche pour l’illustration de la micro-nouvelle de janvier.
En quête de carburant, nous avions découvert la Noirceur. À bord du cargo-récolteur de la flotte d’Hydrys, ma mission, collecter cette énergie infinie, anomalie de l’univers.
C’était très simple, pour un novice, même pour un enfant. La seule chose à faire : explorer. On se déployait par centaine, comme un essaim aspirant l’espace, véritablement, aspirant cette matière nouvelle et désormais indispensable.
Au début, nous étions fiers et confiants, et pourtant. D’un tour de plusieurs heures à bord de cette gueule béante, je finissais par naviguer des jours, des semaines, des mois, et maintenant à jamais.
Trop loin cette fois ! Vraiment trop loin. Pas complètement perdu, pas vraiment perdu, juste une petite idée de l’endroit où je suis ! Plus aucune étoile, ni même une seule planète. Le néant. J’ai atteint la Noirceur totale, ce noyau, cet espace inappréciable que personne n’avait plus que supposé.
Brillante idée.
Ces nefs n’étaient plus là, maintenant, que de simples engins à combustion, mais bien des engins nucléaires.
Arrivée si tôt, personne n’aurait deviné. C’est maintenant trop tard.
« Remarquez dans sa pupille, cette étrange splendeur, qu’aucun de nos appareils ne saurait analyser.
– Professeur ? Est-ce là un androïde ?
– Croyez-vous ?
– Oui. »
Tandis qu’il tente d’échapper à ces roches rasoirs, il se retourne et le tue. Froidement.
Lui qui prétendait agir pour tous…